Récit de la sortie à Paris par la maman d'Annaëlle Schmit

Parents, enfants, voici quelques informations qui ne vous seront pas divulguées par les aventuriers de ce mercredi 23 mars 2016.

Non, nous n’étions pas au carnaval mais à Paris où nous étions allés chercher le Prix National des Ecole Fleuries  2015 (Mme NOTIN).

C’est lourd un prix car il est composé de livres que nous, aventuriers, avons dû porter à tour de rôle.

Revenons aux aventuriers.

Il y avait Annaëlle (ma toute belle), qui était plutôt du style : « Aïe, mes chevilles. Mes chevilles ! Mes chevilles ! J’ai mal aux chevilles. Ma cheville,  elle tourne en dedans… » 

Bon vous l’avez compris, son territoire se situe au niveau des chevilles qui pourtant n’étaient pas gonflées !

Et puis tout de même elle a supporté les deux garçons toute la journée (garçons adorables au passage).

Le deuxième aventurier était Vincent.

Alors là, celui-ci, son territoire serait plutôt composé de deux centres.

Le premier est situé devant et autour des boutiques de souvenirs avec de temps en temps quelques arrêts et achats, c’est le plus dépensier.

Son deuxième centre est moins étendu, il est du côté de l’estomac : Monster, barres de céréales, petits fours salés et sucrés très très bien goûtés après le prix reçu, surtout les croissants, je dis bien les mini- croissants, puis radis, tranches de saucisson et pour finir juste un hamburger maison.

Je crois que je n’ai rien oublié.

Le troisième aventurier, alors là, le centre est très très étendu.

Cela donne : « Elouan,  avance, Elouan, concentre-toi, Elouan, regarde devant toi, va plus vite, tu pars à gauche, tu es encore derrière, reste avec nous… » 

Le penseur et tête en l’air du groupe nous demandait une surveillance permanente.

Nous avions effectivement, la maîtresse et moi-même, interdiction de perdre un élève.

Soyons honnêtes, cet aspect tête en l’air a beaucoup aidé nos repérages des panneaux en hauteur dans le métro et RER.

Petit conseil avant de conclure pour votre préparation future à une telle aventure : 3 mois avant de partir, vous commencez la course à pied, vitesse réduite, petite distance et vous augmentez petit à petit.

1 mois avant le départ, il serait bien que vous sachiez courir 30 min à bonne allure sans arrêt sur du plat mais avec quelques obstacles style piétons, trottoirs…

10 jours avant le départ, vous vous faites un petit 10 km et le jour du départ vous pensez à prendre de l’eau, des vêtements en coton pour la sueur (les voyageurs des trains n’aiment pas les odeurs) et des Compeed (pansements pour ampoules). 

Ça ira, vous verrez.

Ah, j’allais oublier : deux jours de repos après l’aventure !

Récit d'Anne-Sophie SCHMIT (maman d'Annaëlle qui a accompagné à Paris Madame Notin et ses trois anciens élèves de l'an dernier)